Pour beaucoup d’entreprises, l’intérim est une réponse de choix à leurs besoins de travail temporaire. Faire appel à des profils externes offre une réactivité et une agilité parfaites pour accompagner leur développement. Ces recrutements ont donc de très nombreux avantages d’un point de vue organisationnel. Mais les entreprises se penchent-elles assez sur les coûts liés à l’intérim ? Certains sont parfois invisibles  et peuvent être considérés comme des coûts cachés.

Les deux grandes catégories de coûts du recrutement en intérim. 

Globalement, nous pouvons classer les coûts du recrutement en intérim en deux grandes catégories : celle qui concerne tous les coûts anticipés par les entreprises et qui entrent donc dans leurs dépenses prévisionnelles, et celle qui regroupe l’ensemble des coûts imprévus se révélant avant, pendant et après la mission. Ces derniers constituent des dépenses additionnelles non anticipées pour les entreprises et peuvent fortement pénaliser la rentabilité de leurs projets. Il est donc primordial de pouvoir les comprendre pour réussir à éviter ces coûts cachés de l’intérim.

Les coûts visibles de l’intérim que les entreprises maitrisent. 

Les entreprises ayant recours à l’intérim connaissent bien cette première catégorie de coûts. Ces coûts visibles comptent par exemple la rémunération des intérimaires, les charges sociales liées au recrutement, les indemnités de fins de mission et de congés payés, le coefficient de recrutement de l’agence d’emploi, les frais de gestion administrative ou encore la marge commerciale que pratique l’agence d’emploi. 

Lorsqu’une entreprise envisage des recrutements en intérim, elle planifie l’ensemble de ces dépenses dans son prévisionnel de rentabilité. Parfois, on observe de légères variations en cas de modifications de certaines règles ou d’évolution de la situation des acteurs concernés. Par exemple, on peut imaginer qu’une agence d’emploi ait augmenté ses tarifs sans que l’entreprise ne soit encore au courant au moment de prévoir ses coûts, ou qu’une règlementation ait changé en amont du projet. Mais généralement, les entreprises sont bien au fait de ces évolutions et cela n’entraine pas ou peu d’incidences sur la viabilité du projet. 

Les coûts cachés de l’intérim, sources d’imprévus financiers.

Le recrutement en intérim comporte également son lot d’imprévus qui peuvent venir déstabiliser la bonne rentabilité d’un projet. Ces derniers sont souvent d’ordre financier et c’est pour cela que nous les appelons les « coûts cachés de l’intérim ». Le plus souvent, ces coûts cachés découlent d’erreurs de tarification ou de facturation, ainsi que de problèmes de gestion administrative. Certaines complications juridiques non-anticipées peuvent aussi s’additionner au coût total des recrutements en intérim.  

Alors est-ce dû à une mauvaise gestion ? À des prises de risques inconsidérées ? Ou à une incompétence des équipes en charge de l’intérim ? Absolument pas ! Ces coûts sont invisibles et sont souvent des pièges dans lesquels même les plus méticuleux d’entre nous peuvent tomber. Cela ne veut pas dire qu’ils sont inévitables, au contraire, mais la première étape pour pouvoir s’en prémunir est avant tout de bien les comprendre et de les identifier pour pouvoir les anticiper.

Quels sont les différents types de coûts cachés du recours à l’intérim ?

Les erreurs de facturation de l’intérim. 

Que ce soit pour les taux horaire, la gestion des jours fériés ou le paiement des heures supplémentaires, les erreurs de facturation sont récurrentes dans les coûts cachés de l’intérim. Chez l’un de nos clients, nous avons par exemple observé 2% à 6% de factures erronées sur l’ensemble du volume d’achat, principalement à cause d’erreurs d’application des règles de paie. Chez Directskills, nous avons d’ailleurs remarqué que la dématérialisation du processus de recrutement en intérim ne suffisait pas à éviter ces erreurs. La seule véritable solution reste d’émettre ses propres contrats pour garder la main sur toutes les composantes de ces derniers. 

La lourdeur administrative liée à l’intérim. 

Les charges administratives sont cinq fois plus lourdes pour les intérimaires que pour la gestion des permanents. Les recruteurs naviguent entre les ressaisies de contrats, les nombreux contrôles et des litiges réguliers tout en échangeant constamment avec les services de ressources humaines, de comptabilité et de contrôle de gestion. Tout cela crée un fourmillement administratif très exigeant qui entraine forcément des erreurs sur les contrats et donc des surcoûts pourtant évitables. De plus, l’automatisation des processus supprime souvent différentes étapes de contrôle et favorise donc la multiplication des erreurs. Pour s’assurer de ne pas y être confronté, il vaut mieux produire soi-même ses contrats et ses factures de manière plus maitrisée. 

Les risques juridiques qui peuvent découler de l’intérim. 

Plusieurs types de manquements juridiques peuvent engendrer des coûts cachés de l’intérim. Par exemple, le non-respect des règles de motifs, justifications, carence, ou de durée de contrats peuvent entrainer une requalification. Une requalification qui peut coûter jusqu’à deux ans de salaires !

Aussi, un non-respect de l’égalité de traitement des candidatures peut amener des pénalités financières et sociales si les intérimaires exigent des corrections. Ici, le meilleur moyen d’éviter ces surcouts est d’être en parfaite conformité avec les lois et règlements du travail intérimaire.

La tarification des prestations en intérim.

Enfin, la tarification du travail temporaire sur base de coefficients dépendants des catégories d’emploi est très souvent source de surcoûts pour les entreprises. Chez Directskills, nous pensons d’ailleurs que ce système est imparfait et qu’il ne peut pas offrir une sérénité et une maitrise financières suffisantes. Variations des marges liées aux primes de productivité ou aux horaires de nuits et de week-end, propositions inadaptées lors d’appels d’offres, renégociations successives desdits coefficients, … Nombreux sont les points de frictions qui finissent par générer des imprévus financiers pénalisant les entreprises. C’est d’ailleurs pour mieux les aborder que nous avons développé nos « indices Directskills » depuis 2014 grâce à notre connaissance approfondie de l’écosystème de l’intérim.  

Maitrisez parfaitement vos coûts d’intérim avec Directskills. 

Mieux anticiper tous ces risques est donc primordial pour éviter les coûts cachés de l’intérim. Pour ce faire, une solution complète et experte comme celle que nous proposons chez Directskills reste la meilleure option.

Celle-ci offre une maitrise profonde de l’ensemble du processus de recrutement. Grâce à nos fonctionnalités d’auto-contractualisation et d’auto-facturation, les entreprises ont l’assurance d’éditer des documents conformes et sans erreurs. En plus de cela, des contrôles réglementaires sont effectués automatiquement à chaque étape du processus pour une vérification plus poussée. La plateforme Directskills optimise également le recrutement en intérim avec son outil de reporting en temps réel, sa compatibilité multi-API et son adaptabilité à tout le périmètre européen. Enfin, Directskills permet de créer et d’alimenter son propre vivier de talents qualifiés pour accélérer le recrutement et diminuer les coûts. En moyenne, c’est une économie annuelle de 3% sur les factures d’intérim et une division par 3 des coûts de gestions. Ne perdez plus de temps et réservez un audit de vos coûts d’intérim en cliquant juste ici ! 

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